• Les chômeurs et précaires sont appelés à manifester samedi après-midi à Paris.

    Les chômeurs et précaires sont invités à manifester samedi à Paris "contre le chômage et pour de vrais emplois", selon un communiqué publié lundi par la CGT, qui relaie un appel également lancé par des associations de chômeurs.

    Contre "les promoteurs de la misère". "La manifestation des chômeurs et précaires du 2 décembre est l'occasion pour faire entendre notre voix" contre "les promoteurs de la misère", écrit la CGT. Le mot d'ordre : "Revendiquons des emplois pérennes et des salaires qui permettent de vivre dans la dignité !" L'association Agir ensemble contre le chômage (AC!), le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP) et l'Association pour l'emploi, l'information et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires (Apeis) sont également à l'initiative de cette manifestation, inscrite dans le paysage des luttes sociales depuis quinze ans.

     
     
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    La manifestation aura lieu samedi à partir de 14 heures place de Stalingrad, dans le nord-est de Paris.

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  • Les mesures envisagées par le gouvernement pour renforcer le contrôle des chômeurs se précisent (lire « Les recettes du vieux monde en échec »). Le Canard enchaîné en détaille cette semaine quelques-unes, tirées d’une note confidentielle du ministère du travail, qui reprend à son compte les prescriptions du Mouvement des entreprises de France (Medef). Son président, M. Pierre Gattaz, suggérait en octobre dernier d’aller jusqu’à un contrôle quotidien des demandeurs d’emploi. « Les chômeurs veulent-ils vraiment travailler ? » : véritable obsession patronale (lire « Le rêve patronal en ordonnances »), cet argument s’appuie sur des statistiques hasardeuses…

      Y A T-il un seul Français assez abruti pour ne pas être capable de répondre a cette question diffament et d’ailleurs la Madep fera tous les procès en diffamation nécessaire au rétablissement de l'honneur des chômeurs . VIVEZ avec 500€/mois sans travailler 3) solutions 1) vous faites n'importe quel travail 2) vous estes SDF 3) vous vous suicidez ALORS je préviens les milices répressives du pôle emploi => chaque dossier qui sera étudié par la Madep qui prouvera la bonne foi du chômeur qui a été radié sera suivi d'une plainte devant le tribunal de grande instance pour DIFFAMATION atteinte a la probité , demande de préjudice moral environs 5000€ par dossier gagné . A BON ENTENDEUR SALUT http://lamediatrice.eklablog.com/

    Une bonne nouvelle maquillée en catastrophe

    Chômage, le mythe des emplois vacants

    A écouter de nombreux discours sur les emplois vacants ou non pourvus, la France serait assise sur d’immenses gisements de travail salarié. De tels propos alimentent une proposition politique : renforcer le contrôle des chômeurs pour que l’aiguillon de la contrainte les tire de l’apathie. Pourtant, les chiffres mis en avant ne signifient pas ce que l’on cherche à leur faire dire, bien au contraire.

    Chômage, le mythe des emplois vacants
     

    Monsieur François Rebsamen, le nouveau ministre du travail, s’est alarmé sur France Inter, le 19 novembre dernier, de l’existence de « quatre cent mille emplois non pourvus et abandonnés parce qu’ils ne trouvent pas de réponse ». Ces propos font écho aux « cinq cent mille offres d’emploi qui ne sont pas satisfaites » qu’évoquait M. Nicolas Sarkozy lors d’un entretien à l’Elysée le 24 août 2008, en ajoutant : « Certains ne veulent pas se mettre au travail. » Les chiffres fluctuent au gré des commentateurs, mais l’argument perdure. « Six cent mille emplois vacants : les chômeurs veulent-ils vraiment travailler ? », se demande ainsi l’animateur Jean-Marc Morandini (1). En mai 2014, le Mouvement des entreprises de France (Medef) a lancé sur France Télévisions une campagne de communication fondée sur la même équation facile. Pourtant, journalistes et hommes politiques brassent des chiffres sans connaître leur origine et leur signification réelle.

    Première cible de ces campagnes : les emplois non pourvus, c’est-à-dire les offres retirées sans avoir conduit à une embauche. La façon dont leur nombre est établi est particulièrement édifiante. Comme Pôle emploi accueille un tiers (38 % en 2012) des propositions d’embauche françaises, on triple tout simplement le volume de celles qui ne sont pas pourvues (126 000 en 2012). Le résultat est hasardeux : Pôle emploi recevant les offres les plus difficiles, rien ne permet d’extrapoler à partir de cette source.

    De nombreuses annonces échouent sans que l’on puisse incriminer les chômeurs : salaire ridicule par rapport aux compétences exigées, recruteur inexpérimenté, inexistence du poste annoncé, l’offre servant à la constitution par l’employeur d’une base illégale de CV, etc. La problématique des emplois non pourvus gomme l’enjeu de la qualité du travail, en postulant la commensurabilité de toute offre. Regardons plus précisément les offres qui circulent à Pôle emploi. Nombreuses sont les propositions du type « nettoyage industriel, 1 heure par semaine, 9,75 euros l’heure » ou « aide ménager(e), 2 heures par semaine, 11 euros l’heure ». Les chômeurs à la recherche d’un emploi à plein temps ne s’intéressent logiquement pas aux contrats courts… mais ils font monter le nombre d’emplois non pourvus. On leur reproche de ne pas vouloir travailler, alors qu’ils veulent au contraire travailler davantage ! Beaucoup sont aussi piégés par des trappes à pauvreté. Entre 2007 et 2011, environ cinq cent mille personnes ont dû renoncer à un poste en raison de problèmes de logement et du surcoût de la mobilité exigée (2).

    La France sous la moyenne européenne

    L’existence d’offres non pourvues indique que les demandeurs d’emploi ne sont pas tous réduits à travailler dans n’importe quelles conditions. Or, lorsqu’ils recherchent vraiment des salariés, les employeurs disposent toujours de leviers, ceux qu’ils mettent en œuvre en cas de crise d’embauche : hausse du salaire, meilleurs horaires ou meilleures conditions de travail…

    Seconde cible, rarement distinguée : les offres vacantes. Il s’agit d’une photographie instantanée des postes nouvellement créés, encore vides ou bientôt vacants, que l’employeur souhaite pourvoir dans un délai donné. Par définition, un emploi doit être vacant avant d’être occupé. On lit trop souvent cet indicateur à l’envers. Chômage et emplois vacants évoluent en sens contraire. Plus le nombre d’emplois vacants est élevé, plus on trouvera d’emplois disponibles ou en voie de création.

    La France comprend un nombre d’emplois vacants bien inférieur à la moyenne européenne ; seules l’Italie, la Pologne et la Lettonie affichent un taux moindre (3). Une hausse des emplois vacants constituerait une bonne nouvelle, pour les chômeurs mais aussi pour les salariés. Car la diminution du chômage leur permettrait de retrouver une position de force pour négocier des hausses de salaire.

    98% des propositions trouvent preneur

    Admettons le chiffrage du Medef, avec quatre cent mille offres vacantes. Pour avoir une photographie complète, il faut rapprocher ce chiffre des emplois pourvus dans le même temps. En 2012 par exemple, les employeurs ont déposé auprès des Urssaf vingt et un millions de déclarations préalables à l’embauche (trois millions de contrats à durée indéterminée et dix-huit millions de contrats à durée déterminée, hors intérim). Cela signifie que 98 % des propositions d’embauche émises trouvent preneur…

    En outre, les mêmes offres peuvent demeurer vacantes plusieurs années, ce qui réduit leur poids par rapport aux vingt et un millions d’embauches annuelles. Ajoutons aussi que cela suppose qu’il n’y ait pas de doublons. Or la même annonce peut se retrouver à Pôle emploi, en agence d’intérim, à la chambre des métiers… Cela représente statistiquement trois emplois vacants ; mais, en définitive, un seul sera créé, sans qu’aucun chômeur ait jamais refusé les deux autres !

    Derrière les discours lénifiants et hors de toute proportion sur les difficultés de recrutement, la question fondamentale de la politique d’emploi demeure l’accroissement du nombre d’offres, et pas leur pourvoi intégral. Ranger les campagnes sur les postes vacants ou non pourvus au rang des discours trompeurs et inoffensifs serait une erreur. Elles ont des conséquences financières pour les intéressés. En réalité, assimiler les bénéficiaires de droits sociaux à des paresseux ou à des fraudeurs en puissance conduit une partie significative d’entre eux à ne pas faire valoir leurs droits. En France, le montant des droits non perçus excède largement la fraude sociale (4) ; la fraude à Pôle emploi, elle, ne constitue que 0,84 % de l’ensemble de la fraude (5). La stigmatisation des chômeurs ouvre la voie à un accroissement du non-recours aux allocations et à une réduction de celles-ci ; doubles économies faites au détriment d’une population qui vote de moins en moins.

    Hadrien Clouet

    Doctorant au Centre de sociologie des organisations (Centre national de la recherche scientifique - Sciences Po).

    (1Europe 1, 16 avril 2014.

    (2Régis Bigot et Sandra Hoiban, « La mobilité professionnelle bridée par les problèmes de logement » (PDF), Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc), Paris, juillet 2011.

    (3Eurostat, « Euro area job vacancy rate up to 1,7 % », News Release Euro Indicators, 17 juin 2014.

    (4Lire Philippe Warin, « La face cachée de la fraude sociale », Le Monde diplomatique, juillet 2013.

    (5Délégation nationale à la lutte contre la fraude, « Lutte contre la fraude. Bilan 2012 » (PDF), Paris, 2013.

     

    En perspective

    • Purge à la française

      Martine Bulard, septembre 2014 Aperçu
      Une fois les urnes vidées, le dogme du « coût du travail » trop élevé a dicté la conduite de M. François Hollande, quel que soit son premier ministre.
    • Précarité pour tous, la norme du futur

      Florence Lefresne, mars 2006
      Longue histoire que celle du contrat à durée indéterminée. Le démaillage actuel des protections s’opère au nom de l’emploi des jeunes, de celui des femmes ou encore de celui des seniors.
    • Une politique de l’emploi à la dérive

      Jacques Le Goff, mai 1996 Aperçu
      Confrontés aux résultats consternants de leurs politiques d’incitation à la création d’emplois, les gouvernants des pays européens ont réagi en multipliant les mesures d’exonération profitant aux entreprises. Ces (...)

    État Travail Chômage Économie Pauvreté Désinformation Europe

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  • Le département du Nord baisse, voire suspend, le versement de l'aide à des allocataires pas en règle avec Pôle Emploi. Il y a quelques dizaines d'années, le quartier grouillait d'emplois. Ouvriers des usines automobiles, tisseuses de filatures, Ch'tis gouailleurs plein les rues. Depuis, le Secours populaire s'est installé dans une friche industrielle. Tout un symbole dans le quartier de Fives, dans l'est de Lille, où la pauvreté grignote le terrain. Les usines ont fermé, les volets des corons sont clos. Jean, 53 ans, né à Roubaix, grilladin au chômage, a le teint livide de celui qui vient d'apprendre une mauvaise nouvelle. D'ordinaire, il a le geste sûr, mais ce matin sa main tremble. La faute à l'enveloppe qu'il vient d'ouvrir. « Ils ont décidé de réduire mon RSA de 100 € », chevrote-t-il. Lui qui dort « de foyer en foyer » domicilie son courrier au Secours populaire. Sans illusions Depuis plusieurs mois, il n'était pas passé ouvrir sa boîte aux lettres « à cause de problèmes de santé ». Le département lui reproche de ne pas être en règle auprès de Pôle emploi. La première sanction tombe. Pis : Jean découvre, dans un second courrier, qu'il passe en commission pluridisciplinaire le lendemain. Cette fois, il risque la radiation. Le grand gaillard tremble comme une feuille morte. Lucie, sa référente au Secours populaire, commence par lui tirer les oreilles. « Il faut ramasser son courrier ré-gu-liè-re-ment ! » Quelques coups de téléphone et la situation se démêle. Jean, réinscrit à Pôle emploi, échappe au couperet de la radiation. Soulagé, il ne décolère pas : « Ils viennent faire ch... les pauvres mais, à côté de ça, on laisse Penelope Fillon se goinfrer d'argent public... » Au Secours populaire, le point de vue des professionnels est plus nuancé. « Je ne suis pas furieuse contre la politique du département, détaille Lucie. Il faut que les gens s'investissent, qu'on ne soit pas dans l'assistanat. » Jean est donc dans les clous. Inscrit, mais sans illusions : « Ils ont mon CV, mais je ne reçois jamais d'offres ! » Il étire alors sa longue carcasse et file, fâché contre les politiques. Il ne votera pas au printemps prochain. « Le seul pour qui j'aurais mis un bulletin, c'est Coluche. S'il était encore là, il n'aurait pas laissé faire. » LIRE AUSSI : Dans le Nord, le RSA n'est plus donné comme ça .

     l' article du Parisien est emblématique  des difficultés que rencontrent les allocataires du RSA , de ceux qui faute de connaissance des rouages de l'administration peuvent plonger dans la misère profonde . ce n'est effectivement pas la même situation  d'  être allocataire du RSA  que d' être inscris au pôle emploi et être considéré comme en recherche d' emploi . TOUTE la démarche du projet de la M.A.D.E.P  est  pensée pour éviter ces drames , son but étant que les chômeurs préservent leurs droits au Pôle Emploi , qu'ils ne tombent pas dans la case RSA.  Merci a l' auteurs de cet article /OLIVIER ARANDEL pour ce travail tellement rare dans la Presse Française . 
    Merci Christophe Lévéque , de nous avoir transmis l'article du Parisien .
    Renaud Debuire.

     

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  • LOIS EXISTANTES : 

    Ca existe déjà depuis le 1er aout 2008 au bout de deux emplois refusés ils sont éjectés après c'est plus ou moins appliqué. Je cite : 
    Article L5412-1
    Modifié par LOI n°2008-758 du 1er août 2008 - art. 3
    Est radiée de la liste des demandeurs d'emploi, dans des conditions déterminées par un décret en Conseil d'Etat, la personne qui : 

    1° Soit ne peut justifier de l'accomplissement d'actes positifs et répétés en vue de retrouver un emploi, de créer ou de reprendre une entreprise ; 

    2° Soit, sans motif légitime, refuse à deux reprises une offre raisonnable d'emploi mentionnée à l'article L. 5411-6-2 ; 

    3° Soit, sans motif légitime : 

    a) Refuse d'élaborer ou d'actualiser le projet personnalisé d'accès à l'emploi prévu à l'article L. 5411-6-1 ; 

    b) Refuse de suivre une action de formation ou d'aide à la recherche d'emploi proposée par l'un des services ou organismes mentionnés à l'article L. 5311-2 et s'inscrivant dans le cadre du projet personnalisé d'accès à l'emploi ; 

    c) Refuse de répondre à toute convocation des services et organismes mentionnés à l'article L. 5311-2 ou mandatés par ces services et organismes ; 

    d) Refuse de se soumettre à une visite médicale auprès des services médicaux de main-d'œuvre destinée à vérifier son aptitude au travail ou à certains types d'emploi ; 

    e) Refuse une proposition de contrat d'apprentissage ou de contrat de professionnalisation ; 

    f) Refuse une action d'insertion ou une offre de contrat aidé prévues aux chapitres II et IV du titre III du livre Ier de la présente partie.  

    DANGERS DE LA LOI MACRON : 

    ATTENTION  dans les Lois tout est dans la nuance 2° Soit, sans motif légitime, refuse à deux reprises une offre raisonnable d'emploi mentionnée à l'article L. 5411-6-2 ; OFFRE raisonnable en fonction du projet personnalisé ce ne sera plus le cas si je supprime raisonnable et que j'écrit tout offre d'emploi quelque quelle soit celà change tout plus de contestation possible sur l'offre en question . !!!!!!!!!!! => Direct = radiation pour refus d'un poste de terrassier même si j'ai BAC + 5 ingénieur !!! 

    Technorati

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  • La MADEP 

    a  vocation à apporter son aide aux artistes dessinateurs , peintres, sculpteurs:

    1) Formation en dessin , peinture, techniques, marketing .

    2) Mise en réseau d'artistes référents de haut niveaux . ( Acopart )

     https://www.facebook.com/acopart/ 

    3) Préparation d' expositions individuelles et collectives .

    4) Promotion sur les réseaux sociaux . 

     MADEP- ART

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     Louis Bages  

     

    Jean Charles Bernard ( JCeB )

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  •  Manifestation nationale des chômeurs et précaires le 2 décembre Faisons l'unité les 16, 17 et 18 novembre

    Enfin une manifestation consacrée , pour soutenir les chômeurs et précaires qui en ont bien besoin , eux si souvent stigmatisés , boucs émissaires qu'ils se montrent dans la rue en tant que force sociale ce doit être compris par tous .

    Technorati

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  • Le Medef remet sur la table le contrôle des chômeurs

    Pour le président du Medef, le problème majeur des chefs d’entreprise est la difficulté à recruter. Les gens ne sont pas toujours formés et les incitations à chercher du travail manquent

                    
    Emmanuel Macron et Pierre Gattaz, le président du Medef.
    Emmanuel Macron et Pierre Gattaz, le président du Medef.
    © Sipa Press

    Emmanuel Macron a reçu jeudi, en tête à tête, les leaders syndicaux et patronaux pour lancer les réformes de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de l’assurance-chômage. Pierre Gattaz, le président du Medef, en a profité pour faire passer quelques messages.

     

    Aujourd’hui, pour Pierre Gattaz, le problème est moins la complexité du droit du travail ou la peur de l’embauche — les ordonnances réformant le Code du travail vont dans le bon sens — que la difficulté des chefs d’entreprise à trouver des personnes compétentes. « Il ne se passe pas un jour sans que je ne rencontre un chef d’entreprise qui m’explique qu’il a du boulot, qu’il a des postes mais qu’il ne trouve pas les gens », a-t-il expliqué lors d’une rencontre avec les journalistes de l’Association des journalistes économiques et financiers, quelques heures avant d’être reçu à l’Élysée par Emmanuel

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